Oui
de Gabriel Arout
Mise en scène de Christophe Luthringer
Les nazis se sont amusés à enfermer dans une même cellule un juif et un ancien S.A. des troupes d'Hitler. Le premier qui tuera l'autre aura la vie sauve.
"Oui" av. nm. Indique l'affirmation, l'acquiescement. Ant. non. Ici, le "oui" résonne comme un "non" qui s'élève, comme un "oui" d'"ouverture, au moment de la mort", selon les mots du comédien Pascal Laurens (interprète de Raphaël). Un juif et un ancien S.A. sont les joujoux de nazillons excités, qui ont pris un malin plaisir à les enfermer dans la même geôle. Le premier rat qui tuera l'autre sera relâché dans la nature, selon les dires de ces monstres mabouls. Un "détail" omis cependant : le juif et le boche ne sont pas des rats, et leur humanité rayonne dans la cellule, au delà des tensions morbides et des haines fratricides. Ils ne sont pas des rats mais des hommes, qui, contre toute attente, ont la bonté tenace, résistante. Le jeu sadique se poursuit, et d'instants de terreur en exaltations mystiques, les deux personnages ont les yeux ouverts, rivés sur la mort... et l'amour.
"Il n'y a qu'entre êtres humains qu'on se comprend", précise Patrick Martinez (interprète de Max). Écrite en 1970, cette pièce a été jugée consensuelle, complaisante par beaucoup de critiques, qui préfèrent l'ironie d'un non à la générosité d'un oui. Mais Gabriel Arout l'a dit lui même : "à sa manière, Oui est une pièce héroïque". Christophe Luthringer, le metteur en scène, a travaillé sur "la déconstruction du mental face à la mort", et la cellule sans barreaux, que la lumière seule permet de cerner, est l'unique décor de la pièce. "La lumière offre une dimension essentielle à ce spectacle, nous fait osciller entre la réalité du destin des deux personnages et la suggestion que tout cela n'est en fait qu'un jeu".
Huis clos poignant, "Oui" est un état de grâce, sur l'échiquier d'un Jeu insoutenable.À voir absolument.
"Il n'y a qu'entre êtres humains qu'on se comprend", précise Patrick Martinez (interprète de Max). Écrite en 1970, cette pièce a été jugée consensuelle, complaisante par beaucoup de critiques, qui préfèrent l'ironie d'un non à la générosité d'un oui. Mais Gabriel Arout l'a dit lui même : "à sa manière, Oui est une pièce héroïque". Christophe Luthringer, le metteur en scène, a travaillé sur "la déconstruction du mental face à la mort", et la cellule sans barreaux, que la lumière seule permet de cerner, est l'unique décor de la pièce. "La lumière offre une dimension essentielle à ce spectacle, nous fait osciller entre la réalité du destin des deux personnages et la suggestion que tout cela n'est en fait qu'un jeu".
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Joseph Agostini
24/10/2002
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