Le Songe d'une nuit d'été - par Tim Robbins
de William Shakespeare
Mise en scène de Tim Robbins
"L’amour ne voit pas avec les yeux mais avec l’imagination" (William Shakespeare)
Bottom, le tisserand, peut être rassuré. Ce soir, la lune, côté cour, bien ronde dans le firmament, projette ses rayons de lumière sur la grande scène de l'Odéon. On ne pouvait rêver plus belle mise en scène pour le lancement de cette 70e édition du festival des Nuits de Fourvière, à Lyon. L'événement profite même d'une chaude soirée de printemps qui, l'espace d'une représentation, se transforme par magie en une étonnante nuit d'été, quelque part dans une étrange forêt près d'Athènes. C'est là que vont se jouer les amours et les désamours des personnages de Shakespeare, par le jeu des philtres d'amours du Roi des fées et ses drôles de lutins fantastiques qui peuplent ces lieux prétendus si paisibles. On y croisera, au passage, la Reine des fées qui s'amourache d'un... âne et une troupe de théâtre amateur, celle des artisans de la cité, bien décidés à s'improviser comédiens et venus ici, répéter, à l'abri des regards, leur création autour de Pyrame et de Thisbé, prévue pour le mariage de Thésée.
Les Nuits de Fourvière frappent les trois coups d'une fort belle manière, avec Shakespeare mis en scène par Tim Robbins. Le célèbre acteur-réalisateur américain dévoile, pour la première fois en France, sa création en anglais surtitré avec son Actors' Gang venu tout droit de Los Angeles. Un spectacle féerique, entre comédie et chorégraphie, dans un rythme effréné, avec un grain de folie (et de moutarde !) et d'allégresse. Les deux heures quarante, entrecoupées d'un court entracte, filent comme un rêve éveillé, au rythme de la musique (originale) et des effets sonores interprétés en direct par les musiciens, à jardin. Nul besoin de décors, quelques accessoires suffisent, portés par les comédiens eux-mêmes : des branchages pour représenter la forêt, et de larges voilages bleutés qui traversent la scène de part en part, histoire d'évoquer l'épais brouillard qui se lève soudain, comme par enchantement. Et la magie opère... Point n'en faut pour se mettre dans l'ambiance et suivre avec délectation les mille et une péripéties que nous réserve cette étrange nuit d'été... qu'on est décidément pas près d'oublier. Tout finira bien, soyez-en assurés. Il n'y a qu'à entendre les applaudissements nourris à l'issue de la représentation et voir les mines réjouies des spectateurs qui, dans une explosion de joie, libèrent, dans le ciel étoilé, un feu d'artifices de... coussins ! Un rêve ?
Les Nuits de Fourvière frappent les trois coups d'une fort belle manière, avec Shakespeare mis en scène par Tim Robbins. Le célèbre acteur-réalisateur américain dévoile, pour la première fois en France, sa création en anglais surtitré avec son Actors' Gang venu tout droit de Los Angeles. Un spectacle féerique, entre comédie et chorégraphie, dans un rythme effréné, avec un grain de folie (et de moutarde !) et d'allégresse. Les deux heures quarante, entrecoupées d'un court entracte, filent comme un rêve éveillé, au rythme de la musique (originale) et des effets sonores interprétés en direct par les musiciens, à jardin. Nul besoin de décors, quelques accessoires suffisent, portés par les comédiens eux-mêmes : des branchages pour représenter la forêt, et de larges voilages bleutés qui traversent la scène de part en part, histoire d'évoquer l'épais brouillard qui se lève soudain, comme par enchantement. Et la magie opère... Point n'en faut pour se mettre dans l'ambiance et suivre avec délectation les mille et une péripéties que nous réserve cette étrange nuit d'été... qu'on est décidément pas près d'oublier. Tout finira bien, soyez-en assurés. Il n'y a qu'à entendre les applaudissements nourris à l'issue de la représentation et voir les mines réjouies des spectateurs qui, dans une explosion de joie, libèrent, dans le ciel étoilé, un feu d'artifices de... coussins ! Un rêve ?
Mathieu Girandola
03/06/2015
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Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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