La suspension du plongeur
de Lionel Spycher
Mise en scène de Lionel Spycher
Avec Jean-Michel Dupuis, Alain fromager, Sarah Karbasnikoff, Régis Royer, Rebecca Aïcouba
Partie de poker menteur dans un hôtel de luxe de l’ancien bloc de l’est. Avec un mafioso russe, un constructeur automobile allemand, un gigolo français, une Anglaise destroy sur le continent...
Deux hommes discutent dans le restaurant d’un hôtel de luxe, l’hôtel Europa : un allemand, patron de concessions automobiles et un russe, trafiquant de voitures. Le russe, qui tente vainement de corrompre l’allemand, emploie un français qui lui fournit des voitures volées en échange de drogue pour une jeune héritière anglaise qu’il aime. Tout ce petit monde se côtoie par intérêt, jusqu’à ce qu’une jeune fille muette vienne semer le trouble dans leur micro-société où chacun essaie de ressembler à l’image qu’on attend de lui.En l’occurrence, chaque personnage est stéréotypé en fonction de la nationalité qu’il représente. Et c’est l’amour, soudain, qui va faire fondre les carapaces. Et l’eau. Comment rapprocher des psychologies et des histoires qui n’ont rien en commun ? Le russe a l’idée d’inviter l’allemand à la piscine de son hôtel, où dans l’eau, chacun est dénudé de ses apparats, mis sur un pied d’égalité...Une pièce étrange qui brosse des portraits attachants et très réalistes, mais qui se fait l’écho d'une grande désillusion sur le devenir de la société actuelle, bâtie sur l’image et le pouvoir. L’auteur, qui fait également la mise en scène, met tout le monde dans le même sac, bons et mauvais, riches et pauvres. Seul l’amour, pourrait peut-être encore sauver la donne ?Les comédiens jouent avec beaucoup de justesse, dans une mise en scène très élaborée et réglée au détail près. La mise en espace est également très bien exploitée autant en ce qui concerne les changements de décors que les effets de perspective. La piscine au centre de la scène vole certes un peu la vedette aux acteurs en seconde partie du spectacle mais instaure en même temps une détente qui bouleverse les repères des spectateurs quant aux caractéristiques des personnages. Une pièce ambitieuse un peu obscure et, de fait, qui rend l’accès au théâtre élitiste.
Hélène Chevrier
30/05/2003
Photo Rebecca Aïchouba, Jean-Michel Dupuis (Philippe Delacroix)
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME
AVIGNON
Les enfants du diable
de Clemence BaronMise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
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PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber