Pour l’amour de dieu… ou de rien
de David Assaraf
Mise en scène de Antoine Malaquias
Avec R. Rondeau, N. Demontal, M. Theismann, F. Lis, P. Ligot, S. Debure, R. Romele, C. Jouzel
Karl Lipse est toujours "ailleurs", ce qui lui fait réaliser qu'il serait malhonnête de rester près de ceux qu'il aime. Il entreprend alors un long parcours à la recherche de son "identité" où se mélangent l'absurde et le réel, la vie et la mort, dans un univers où penser est un crime.
Karl Lipse est sur le point de se marier et ça lui fait peur. Le mariage symbolise bien souvent la mort de l’amour car le quotidien le tue. Il a beau faire et dire, mais sa vie est un enfer au milieu d’une mère castratrice, d’une fiancée amoureuse et d’une sœur dominée par sa mère. Karl est sur le point de se marier et il commet l’irréparable : il tue sa fiancée pour préserver la passion de leur amour. Il fuit en apportant avec lui l’air de sa chambre et la photo de sa bien-aimée, en quête de lui-même. Son âme reviendra auprès de sa défunte aimée, après une condamnation à mort pour son acte au pays de nulle part.Dix jeunes acteurs servent un texte à consonance freudienne. Tous les ingrédients du malaise des adolescents est traité : la difficulté d’aimer et de vivre sans l’aide de qui que ce soit est posée. Tout tourne autour de ce basculement entre l’adolescence et l’âge adulte qui se fait de plus en plus tard. Comment construire son identité propre et commencer à devenir adulte ? Telle est la thématique de cette pièce qui traîte avec humour, violence et tendresse des rapports de jeunes adultes et de la société.Comme Frederico Garcia Lorca , David Assaraf nous éclaire sur les rapports des jeunes vis à vis du monde qui les entoure. Cette société où tout devrait être conforme aux préceptes télévisuels : être jeune, beau, riche et célèbre. On oublie d’être intelligent et sensible au passage, mais ce n’est pas grave. Seule l’image qu’on projette de nous-mêmes compte. Nous vivons dans un environnement où seul importe la superficialité. Ce spectacle en dénonce les méfaits. Karl Lipse veut vivre ses rêves jusqu’au bout et, comme Œdipe, il en perdra la vie.David Assaraf décrit des personnages pasoliniens, qui ne vivent qu’à travers le prisme de l’idéal existentiel. Karl Lipse et sa fiancée sont notre Tristan et Iseult, voulant prolonger leur amour jusqu’à l’éternité. "La mort d’un amour donne la vie à un autre, il y a déjà moins de soucis à se faire" : ces paroles d'une chanson populaire de notre époque résument en quelques mots ce spectacle qui se déroule dans un Festival où le rêve et la réalité ne font pas bon ménage.
Anne Laroutis
13/07/2003
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
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Les enfants du diable
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PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
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