La Contrebasse
de Patrick Suskind
Mise en scène de Bernard Lortholary
Avec Maurice Rubin
C’est l’histoire d’un contrebassiste de l’orchestre philharmonique de Paris. C’est l’amour pour une jeune sopraniste de la part d’un homme mûr, contrebassiste de son état, qu’elle ne connaît pas. C’est le destin d’un musicien et de son instrument, qu’il hait et qu’il adore... Ce petit fonctionnaire aurait aimé être un artiste de renom. Il l’est par son originalité.Il a épousé sa contrebasse. Comme un vieux couple, il la déteste mais en prend soin. Aimer une jeune femme comme Sarah, la soprano de l’orchestre, n’est pas de tout repos. C’est une sorte d’infidélité à cette femme mal ficelée que représente la contrebasse. Nous sommes dans un vaudeville à trois mains. Comme dans une répétition d’un concerto, il y a des couacs et des fausses notes. Couacs parce que cet instrument de musique est volumineux par sa taille et son exigence. Fausses notes puisque Sarah ignore l’existence de son admirateur secret. Elle préfère être accompagnée au restaurant avec le directeur du théâtre ou le premier violon de l’orchestre pour déguster des soles à 200 Francs. Elle ignore tout de sa passion. Comment pourrait-il se déclarer, lui qui ne lui propose qu’une vie étriquée dans son deux-pièces de célibataire endurci ? Mais ce contrebassiste a une force qu’il connaît mal : la passion de sa vie, la musique et bien sûr... sa contrebasse qui fait partie intégrante de lui-même, même s'il s’en défend.Maurice Rubin est un tout jeune comédien en dépit de son expérience de la vie. Pour son premier festival, il n’a pas choisi le plus facile car ressortir les notes de cette partition est difficile. Nous assistons à cette mise en abyme de la musique et du musicien, de la passion de ce métier et des contraintes qui en incombent. Il est fidèle au précepte d’Artaud, L’athlète affectif où l’acteur, le musicien, la contrebasse et Sarah s’entrechoquent comme des glaçons dans un verre à cocktail. A consommer à l’ombre d’un platane, sans modération.
Anne Laroutis
18/07/2003
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
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