Obéron
de Carl Maria Von Weber
Mise en scène de Rani Calderon, Daniel Abbado, Boris Stetka
Avec Ricarda Merbeth, Klaus Florian Vogt, Arttu Kataja, Tansel Akzeybek, Silvia De La Muela, Roxana Constantinescu, Adrineh Simonian, Volker Muthmann, Ochestre national du Capitole, Choeur du Capitole
Après Le Songe d'une nuit d'été de W. Shakespeare, suivons les tribulations du couple royal des fées : Obéron et Titania.
Bien qu'amoureux, Obéron et Titania sont toujours en perpétuelle dispute. Pour qu'une réconciliation soit possible, un couple devra prouver sa fidélité à la suite des plus rudes épreuves. Ainsi, Obéron va utiliser le sire Huon de Bordeaux qui doit récupérer sa future épouse, Rezia, en la dérobant à son père, le Calife de Bagdad ; pour se réconcilier avec sa femme Titania. Bien sûr, Huon de Bordeaux est accompagné par son fidèle écuyer Scherasmin qui s'entichera aussitôt de Fatime, la suivante de Rezia. Les deux couples d'amoureux vont vivre de nombreuses péripéties mêlées de frayeur et de magie qui éprouveront leur amour.On retrouve dans cet opéra, les différents aspects qui ont fait le succès du Songe d'une nuit d'été. Quatre amants qui ne peuvent pas s'aimer tranquillement car les êtres du royaume magique les mettent constamment à l'épreuve. Une histoire remplie de rebondissements mais pas toujours évidente à suivre. D'autant que cet opéra manque de rythme et d'action. Le dénouement de chaque épreuve est trop facile et ne demande pas d'effort aux amants qui doivent prouver leur amour et leur fidélité. Pour un spectacle nommé Obéron, ce dernier n'a pas le rôle principal et ne fait que quelques apparitions tout au long de l'uvre.Le choix d'un narrateur intérieur/extérieur est intéressant, il permet de faire le lien entre les différentes aventures vécues par les protagonistes, il crée une intimité avec le public, comme s'il le mettait dans la confidence. Un personnage mené avec brio par Volker Muthmann, même si on se demande pourquoi ce rôle de récitant n'est-il pas tenu par Puck lui-même. Ce lutin espiègle et malicieux est tout désigné, en effet, pour jouer avec le public et jouer des tours aux amants. Du coup, ce dernier se contente de servir Obéron en n'apparaissant, comme son maître, que de temps à autre, en n'ayant qu'une importance minime dans l'histoire. Dommage car son interprète, la sublime Silvia De La Muela, est adorable et convaincante en être de la forêt. Un seul bémol à son interprétation, sa voix pas assez portée lors de sa chanson, l'orchestre la recouvrant presque entièrement.Les amants, quant à eux, sont magnifiques, une belle présence et des voix puissantes et mélodieuses. Une note toute particulière pour Roxana Constantinescu, l'interprète de Rezia, dont la beauté resplendissante n'a d'égal que son coffre. C'est une chanteuse éblouissante qui apparait sur scène et c'est avec plaisir qu'on se laisse bercer par cette sirène.Un opéra sur le roi des fées laissait présager un décor boisé et riche en couleurs. Il n'en est rien : le décor et les costumes sont sobres, simples. Quelques éléments discrets s'ajoutent au gré des tableaux mais rien de fastueux comme on voit d'ordinaire à l'opéra. La scénographie est très bien pensée avec une rampe amovible qui descend du plafond faisant apparaitre et disparaitre le chur du Capitole. Et en fond de scène, une toile abstraite où sont projetées des images crée un univers particulier pour chaque partie chantée. Un régal ! Un gros travail pour un résultat simplement magnifique. Particulièrement le tableau du fond des mers et celui du harem, tout en beauté.
Cyriel Tardivel
25/04/2011
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