Nadie lo quiere creer
de Paco de la Zaranda
Mise en scène de Paco de la Zaranda
Avec Gaspar Campuzano, Francisco Sanchez, Enrique Bustos
Personne ne veut le croire, la patrie des spectres. Spectacle en espagnol surtitré en français.
Cette semaine, le Théâtre Sorano accueille la compagnie andalouse La Zaranda, théâtre instable de Basse Andalousie, qui a reçu, en 2010, le prix national du théâtre en Espagne. Cela fait aujourd'hui plus de trente ans que la troupe s'est formée et travaille sous un processus de création en communauté autour, notamment, de la question de l'engagement existentiel, avec une esthétique propre.Nadie lo quiere creer l'illustre bien et, c'est avec humour noir que La Zaranda nous plonge tout droit dans un tableau de vanités du XVIIe siècle. A l'entrée du public, les personnages sont là, immobiles et pâles. Pas de musique, seul un cri de vautour récurrent, on sent le rapace au-dessus de leurs têtes et on a tout le temps de se questionner sur l'identité de ces êtres macabres.Tout au long de la pièce, la mort est présente, tant dans les gestes et les corps blancs presque squelettiques des personnages qui semblent se décomposer sous nos yeux, que dans l'utilisation symbolique des objets : une horloge cassée envisagée comme cercueil donne une belle allégorie du temps qui passe et s'arrête. La répétition des mouvements et des phrases nous évoque La Classe morte de T. Kantor, et pose une ambiance d'attente beckettienne. Alors, pour mieux passer le temps et oublier cette triste condition d'êtres mortels, on s'adonne au divertissement pascalien. "Jouons au loto !", propose plusieurs fois l'un des personnages.Enfin, dans une mise en abîme avec le théâtre et la question de représenter les choses d'une manière "incomparable", Nadie lo quiere creer, au-delà des questions philosophiques et existentielles, nous renvoie à la triste réalité que peut être la situation d'une vieille dame que l'entourage dépouille et enterre avant même qu'elle soit morte. Triste ou absurde réalité que celle de vouloir se débarrasser de quelqu'un pour en toucher l'héritage au plus vite ?
Caroline Lerda
09/11/2011
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
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