Des Femmes - Les Trachiniennes
de Sophocle
Mise en scène de Wajdi Mouawad
Avec Martien Bélanger, Bertrand Cantat, Olivier Constant, Samuël Côté, Sylvie Drapeau, Charlotte Farcet, Raoul Fernandez, Pascal Humbert, Patrick Le Mauff, Sara Llorca, Véronique Nordey, Marie-Eve Perron, Guillaume Perron, Bertrand Cantat, Bernard Falaise, Pascal Humbert, Alexander MacSween
''Femmes au bord de la crise de nerfs''
Wajdi Mouawad a le vent en poupe dans le monde du théâtre contemporain. Sa trilogie Forêts / Incendies / Littoral, complétée ensuite par Ciels, a obtenu un succès immense, public et critique. Son dernier opus, Seuls, que nous découvrions l'année dernière (au théâtre des Célestins pour les Lyonnais), a été un triomphe également. Nous faisions (et nous faisons toujours, d'ailleurs) partie des fans de son travail. Tout naturellement nous nous sommes donc précipités au théâtre (les Célestins toujours, pour le public lyonnais) afin de découvrir son nouveau projet, énorme : la mise en scène de toutes les tragédies de Sophocle dont le texte nous est parvenu entier. Cette vaste entreprise concerne sept pièces, que Wajdi Mouawad regroupe en trois ensembles : Des femmes, pour commencer, puis Des héros et Des mourants. C’est Des femmes qui inaugure donc ce cycle tragique antique, avec Les Trachiniennes, dont l'héroïne est Déjanire, la femme d'Héraclès, Antigone et Electre. Toutes sont des héroïnes exaltées, défendant jusqu'au bout, jusqu'à la mort (tragédie oblige) leurs valeurs ou leurs sentiments : l'amour pour Déjanire, la justice pour Antigone, la vengeance pour Electre.Evoquons plus particulièrement Les Trachiniennes, première pièce de la trilogie à laquelle nous avons assisté, puisque chacune peut être vue indépendamment des autres (l’intégrale représente 6h30 de théâtre tout de même !). Le propos est celui de la tragédie de Sophocle, même si la traduction du texte est nouvelle (le metteur en scène libano-canadien l’a confiée au poète Robert Davreu).Passons donc sur les caractéristiques de la tragédie grecque et venons-en directement à cette version toute neuve. Les reproches d’abord : sa diction sur scène est malheureusement très déclamatoire, dans un style qui rappelle celui du théâtre classique. Inévitablement l'ennui survient lorsque les répliques de Déjanire traînent en longueur. En revanche, respectant la veine grecque antique, Mouawad a eu l'excellente idée de remplacer le chur par un groupe de musique : deux guitaristes, un batteur et un chanteur, Bertrand Cantat, qui a fait un retour (controversé) sur scène, interprètent des morceaux composés par ce dernier pour commenter l'action. Cet aspect de la mise en scène nous a pleinement convaincus et séduits. La musique, dans le style des derniers albums de Noir désir, résolument rock, s'intègre parfaitement dans ce projet théâtral. Le contraste entre le texte antique et cette ambiance rock est saisissant mais sonne juste. Quant à la scénographie, comme Wajdi Mouawad nous y a habitués, elle est superbe : jeux de lumière, de miroir, d'eau et de peinture, décor très sobre ; rien à redire, c'est très esthétique. A voir donc, mais avec modération. Si vous n'êtes pas un fan absolu de Sophocle, privilégiez l'une ou l'autre des pièces, mais évitez la trilogie complète en une fois, vous risqueriez l’overdose de tragique.
Caroline Vernisse
13/11/2011
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