The Sound of music
de Richard Rogers, Oscar Hammerstein II, Kevin Farrell
Mise en scène de Emilio Sagi
La Mélodie du bonheur, dernier musical du tandem légendaire de Broadway Rodgers et Hammerstein, revient au Châtelet dans la mise en scène d'Emilio Sagi, unanimement saluée lors de sa création en 2009. Ce spectacle a été créé dans la capitale du musical en 1959 et rencontre depuis toujours un énorme succès.
Maria Rainer vit dans un couvent. Elle n'arrive pas à s'adonner à la vie monastique, préférant chanter et se rafraîchir l'esprit et le cur en pleine nature, dans les vallées qui entourent le couvent. C'est alors que la mère supérieure lui trouve un poste de gouvernante : elle devra garder les sept enfants du Capitaine Georg von Trapp. Choquée par l'éducation qu'impose le capitaine à ses enfants et à ses domestiques, Maria profite du voyage de noce du capitaine pour apprendre aux sept enfants à chanter et à former une chorale. A son retour, le père, dont le seul moyen de communication pour échanger avec ses enfants était de simples coups de sifflets codés, va enfin se rendre compte que les enfants manquent terriblement d'affection paternelle. C'est aussi pour lui l'occasion de dévoiler ses sentiments nouveaux auprès de sa gouvernante Maria.Ils se marient, et pendant la lune de miel, un ami de la famille apprend aux enfants, qui ont appris à chanter grâce à Maria, le déroulement de la soirée où ils vont chanter lors du festival à Karlzberg. Au même moment, leur père est réquisitionné par la marine allemande. Refusant toute collaboration avec les nazis, il a pour seul but de fuir le pays avec sa famille. Ils profitent de la fin du festival pour tenter de s'échapper. D'abord cachés par les surs de l'ancien couvent de Maria, ils gagnent ensuite la Suisse par les montagnes.La nature est omniprésente dans Sound of music. Elle est salvatrice de tout : de l'enfermement de Maria, de la discipline trop rigide du capitaine envers ses enfants, mais aussi vis-à-vis de cette famille poursuivie par les nazis. Conscient de cet aspect, le metteur en scène Emilio Sagi a lui aussi donné une part prépondérante à la nature.Lorsque le spectateur entre dans la salle de spectacle, le rideau de fer est remplacé par une toile sur laquelle est dessiné un paysage montagneux enneigé. De quoi nous faire rêver à l'approche de l'hiver. Avec des jeux de lumière, et grâce au décor, la transparence donne vraiment l'impression d'être en pleine nature.Derrière ce rideau, on découvre une vallée recouverte d'herbes fraiches et de fleurs. Au lointain, sur un grand écran, sont projetés un ciel bleu et quelques nuages, selon l'action dramatique. Tout est fait pour que la scène ne ressemble plus à une scène de théâtre mais à un lieu idyllique apportant fraicheur et bonheur.L'intrigue évolue dans un cadre paradisiaque. Nous sommes charmés par tant de professionnalisme. Les voix, les chansons et les musiques ne sont que délices. Les scènes avec les enfants et Maria peuvent nous rappeler Mary Poppin's. C'est drôle, énergique et plein de bons sentiments.Rien n'est laissé de côté dans ce show. Mais au-delà de l'émerveillement, nous avons aussi droit à notre moment d'angoisse. Comment vous sentiriez-vous si vous étiez encerclés par des soldats nazis qui braquent leur arme sur vous ? Sans doute la scène la plus oppressante du spectacle, et c'est très bien réussi. Cette séquence a lieu avant que la famille Von Trapp s'enfuie pour la Suisse. Dommage que leur échappée ne soit pas évoquée dans le spectacle et qu'il n'y ait pas d'autres rebondissements. A dire vrai, cela tombe un peu comme un cheveu sur la soupe, et on reste sur notre faim….Mais cela n'enlève rien à toute la magie de The Sound of music qui est un véritable bonheur et qui nous donne envie de partager notre joie et notre amour.
Olivier Maraval
12/12/2011
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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Pierre de Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
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