Cabaret
de Joe Masteroff, John Kander, Fred Ebb, Christopher Isherwood
Mise en scène de Sam Mendes, Rob Marshall
Avec Emmanuel Moire (Emcee), Claire Pérot (Sally Bowles), Geoffroy Guerrier (Cliff Bradshaw), Patrick Mazet (Ernst Ludwig), Catherine Arditi (Fraulein Schneider), Pierre Reggiani (Herr Schultz), Delphine Grandsart (Fraulein Kost), Patrice Bouret (remplaçant Schultz), Jocelyne Sand (alternate Schneider), Amélie Munier, Audrey Senesse, Cathy Arondel, Franck Mignat, Joseph Emmanuel Biscardi, Pia Lustenberger, Tristan Robin, Vanessa Cailhol, Xavier Rachet, Adrien Biry, Camille Artichaut, Julie Galopin, Lionel Losada, Marianne Devos, Marie-Laure Ravau, Pierre Lamiraud
Après avoir accueilli 430 000 spectateurs à Paris entre 2006 et 2012, le musical made in Broadway aux 4 Tony Awards et aux 7 nominations aux Molières pose son Kit Kat Klub au Zénith de Toulouse et à travers toute la France.
On y retrouve bien sûr Claire Pérot dans le rôle de Sally Bowles, le superbe et énergique duo Catherine Arditi et Pierre Reggiani et l'incontrôlable et talentueuse Delphine Grandsart. Cette nouvelle production permet de découvrir Emmanuel Moire en magistral et émouvant Emcee, le maître de cérémonie.Nous sommes dans les années 1930 dans le Berlin où le nazisme prend petit à petit sa place et où la crise économique fait rage. Cliff Bradshaw, un jeune écrivain américain, vient chercher l’inspiration dans la capitale allemande. Il se lie d’amitié avec Ernst Ludwig qui l’entraine dans un cabaret où il rencontre la diva Sally Bowles. S’ensuit une histoire d’amour, mais aussi et par-dessus tout, une histoire d’humanité comme aimaient les raconter Bertolt Brecht et Kurt Weill.Nous voilà plongés dans un univers où la loi du plus fort et de l’argent sont à l’honneur et nous assistons à la destruction des bons sentiments parce que certains d’entre-eux sont juifs, nazis ou prostituées...Avec son allure sexy et guillerette, Emcee, interprété par Emmanuel Moire, nous invite à entrer dans l’histoire de son cabaret et des personnages qui gravitent autour de lui. Dans un premier temps charmé par les filles de joie qu’il nous présente, nous sommes vite rattrapés par la décadence de cette époque où l’on fréquentait ces salles de spectacles pour oublier les soucis. Au Kit Kat Klub, il y a toute cette chaleur humaine, on sent beaucoup de soutien entre les artistes de ce cabaret tenu par un patron détestable. Les filles sont malmenées et en deviennent vulgaires. C’est parce qu’elles ont la haine de vivre qu’elles en sont arrivées là. Alors, tant bien que mal, elles essaient d’aimer leur nouvelle personnalité et d’appâter le client.Sally Bowles n’est pas encore trop atteinte physiquement. Elle essaie de garder une dignité, tout en restant une enfant pleine de rêves. Amoureuse du jeune écrivain américain, elle va quitter le Kit Kat Klub, poussée par son mac.Pendant ce temps, le nazisme continue à monter. Il devient dangereux de vivre à Berlin. Les Juifs sont de plus en plus menacés, l’équipe du Kit Kat Klub prend un malin plaisir à parodier ces nouvelles idées politiques, sans doute pour se rassurer... Mais les âmes de chaque personnage sont de plus en plus blessées par la situation. Violence, dénonciation, argent, alcool, décadence, rien ne va plus dans ce cabaret.Démunis de tout, mis à nu, humiliés, Emcee et les autres continuent à croire en leur étoile, sauf qu'au final, une autre étoile va apparaître. Et ce n’est pas celle que l’on aurait aimé voir.Tout cela est bien entendu rythmé par des chansons plus ou moins connues et qui font réellement avancer l’action. L’orchestre a pris place à l’étage du cabaret, surplombant ainsi toute l’action dramatique. Les musiciens et les personnages sont eux-mêmes spectateurs de l’intrigue. Brecht et sa distanciation ne sont pas très loin. Les changements de lieu et de situation sont suggérés par de simples mouvements de lumière, tout en subtilité. Le tout mené par Emcee. Il est le maître de cérémonie du Kit Kat Klub, mais il tient aussi le rôle du narrateur. On y retrouverait presque notre cher Mackie de L’Opéra de quat’sous !Catherine Arditi (Fräulein Schneider) et Pierre Reggiani (Herr Schultz) forment un excellent duo fait d’amour, de passion et d’énergie scénique. Purs, ils sont d’une belle sincérité dans leur jeu et leurs scènes sont toujours très rythmées. Ils offrent au public une belle interprétation à leurs personnages. On ne peut que les aimer.Cabaret, c’est du vrai théâtre musical avec tous les bons ingrédients pour une très bonne recette. Tout y est : de belles chansons, de bons comédiens, un bon texte, une super place donnée à l’orchestre et à chacun des artistes (qu’ils soient musiciens, comédiens ou chanteurs) et un décor simple et épuré. Le tout donne un spectacle à la fois drôle et émouvant. Et surtout, un très bel hommage à une époque finalement pas si lointaine.
Olivier Maraval
25/02/2012
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Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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