Frida Kahlo, Esquisse de ma vie
de Nadia Larbiouene
Mise en scène de Nadia Larbiouene
Avec Nadia Larbiouene
Et puis y’a Frida, qu’est belle comme un soleil...
Frida Kahlo est un personnage d’exception ; sa vie est un roman ; il n’est aucun besoin d’en rajouter. Ainsi Nadia Larbiouene choisit-elle simplement de raconter l’existence à la fois passionnée et torturée qu’a été celle de la peintre mexicaine. Pour qui ne la connaît pas, le spectacle est on ne peut plus pédagogique. La comédienne et metteuse en scène nous en fait le récit détaillé, de sa naissance à sa mort, ponctué de dates et de références précises aux événements historiques, avec documents iconographiques à l’appui.Tantôt narratrice, tantôt dans la peau de Frida, elle nous fait revivre ses souffrances physiques, dues à une santé très fragile et à de multiples problèmes articulaires, ses amours ou plutôt son grand amour pour Diego Rivera, peintre lui aussi. La projection de ses tableaux sur un écran au fond de la scène nous montre à quel point son art est lié à sa vie. Sa douleur morale et physique s’extériorise sur la toile, dans des compositions qui rappellent le Surréalisme, bien qu’elle ait toujours refusé d’être classée dans ce mouvement.Outre son caractère documentaire, ce spectacle est très émouvant. Sa sobriété laisse le personnage de Frida au centre de la représentation et nous permet d’entrer en empathie avec elle. Cependant, l’un des atouts majeurs de la mise en scène réside dans la musique live, qui nous plonge dans le Mexique du début du vingtième siècle et nous donne des frissons.Les morceaux d’inspiration sud-américaine, oscillant entre salsa légère et flamenco plus grave, au gré des états d’âme de l’héroïne, remarquablement interprétés par Joseph Pariaud à la guitare sèche, créent une atmosphère indispensable à la narration de cette vie haute en couleurs. Avec une belle voix grave, le guitariste chante la peine comme l’enthousiasme de Frida et lui donne parfois la réplique. Le duo fonctionne ainsi parfaitement pour nous faire revivre la destinée d’une femme hors du commun, déjà immortalisée par le cinéma, preuve qu’elle ne cesse d’inspirer les artistes.
Caroline Vernisse
01/11/2012
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
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AVIGNON
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Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
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Mise en scène de GÉrard Rauber
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