Un Casse-Noisette
de Bouba Landrille Tchouda
Mise en scène de Rodrigue Glombard
"Ce Casse-noisette là"...
C’est l’éternelle question : pourquoi mettre en scène des classiques du théâtre, de la danse, de la littérature, alors même qu’ils l’ont été à de multiples reprises ? Eh bien, tout simplement parce que chaque artiste peut relire l’histoire, se l’approprier, en mettre en relief des aspects jusqu’alors passés sous silence. Chacun est libre de sa mise en scène, de l’esthétique du décor et des costumes, des adaptations du texte ou de la musique, par exemple, et du ton qu’il donne à l’ensemble. Et c’est, en général, seulement lorsque l’artiste livre sa version de l’uvre, une version vraiment originale et en phase avec son époque, que le spectacle est réussi.C’est le cas dans ce Casse-noisette, justement intitulé "Un" Casse-noisette : c’est une mise en scène parmi d’autres du célèbre ballet du XIXe siècle, dont Tchaïkovski a composé la musique connue de tous. Cela ne veut pas dire que la chorégraphie de Bouba Landrille Tchouda n’est pas remarquable, simplement qu’elle s’offre en toute humilité au public, après celles de grands noms comme Béjart (en 1998). Le chorégraphe, fondateur de la compagnie Malka en 2001, fait le choix d’une scène dépouillée. Seuls quelques paquets cadeaux apparaissent sur les planches et une légère pluie de flocons blancs à la fin, pour rappeler la thématique de Noël. Là évoluent les onze danseurs, hommes et femmes, dont les styles sont aussi variés que leurs silhouettes. Ils expriment donc leur personnalité, mais suivent le mouvement général qui oscille entre hip-hop et danse contemporaine plus "classique". On retrouve les passages obligés de chaque genre : les duos et les portés de l’un, les saltos et les contorsions de l’autre. Les solos et les tableaux d’ensemble alternent. Le mélange fonctionne : on est véritablement séduit par ces onze corps énergiques.L’idée d’ajouter des séquences dansées sur une musique contemporaine, que l’on doit à Yvan Talbot, à celles chorégraphiées sur Tchaïkovski est elle aussi une réussite sur la scène. Le mélange des genres musicaux n’est pas dissonant ; il crée des contrepoints bienvenus pour casser la linéarité de l’histoire et du ballet. Les solos de Casse-Noisette sur fond d’électro font ainsi partie de nos passages préférés pour leur atmosphère onirique. Comme le reste de ce spectacle, ils invitent le public à se laisser porter par les images et les mouvements des corps, sans trop réfléchir, à l’image de la petite fille qui rêve parmi ses cadeaux de Noël.
Caroline Vernisse
14/03/2013
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