Songo la rencontre
de Richard Demarcy, Vincent Mambachaka
Mise en scène de Richard Demarcy, Vincent Mambachaka
Avec Rassidi Zacharia, Boniface Watanga, Aimé-Césaire Ngobougna, Ludovic Patrick Mboumolomako, Gloria Dongoue, Natacha Ngakossi, Ella-Flore Ngouandje, Ruth Symphora Ngonzo, Bonaventure Vonga Lakouetene, Mapumba, Mogbende, Mokule, Antonio Da Silva, Alpha Marie Dakounia
Songo la rencontre, un spectacle-découverte sur des artistes de Centrafrique, une étincelle en avant-scène précédée d’un feu d’artifices aux couleurs locales.
Le spectacle de Vincent Mambachaka date de plusieurs lunes, Songo la Rencontre a vu le jour dans un quartier populaire de Bangui au Centre Linga Tere. Artistes de Linga Tere et pygmées de la région de Bayanga participent à l’essor de ce conte, lequel verra de belles histoires se dessiner dans la mémoire collective des villes traversées en France, en Allemagne, en Italie et au Portugal. Le festival des Francophonies en Limousin a été un tremplin pour ce collectif de comédiens centrafricains car s’ensuivront des scènes partagées dans des festivals en Europe et au Canada.
Le conte aborde les thématiques écologiques du moment, la déforestation et le massacre des éléphants.
Deux vieux amis identifiables avec leurs bosses, les Koungoulouba, doivent traverser la grande forêt pour aller apporter de mauvaises nouvelles aux villageois. Les esprits protecteurs de Gbako, "la grande forêt", détournent l’attention des bossus et dès lors commence l’histoire mêlée de coutumes, de danses et de chants.
Des feuilles mortes recouvrent la scène, quelques objets ethniques disposés ci et là rappellent le peuple de la forêt, une table, une chaise et une machine à écrire s’imposent pour situer l’action présente.
Rentrent en scène les bossus ou Koungoulouba, deux personnages marqués par les années et par la malformation physique qui les rapproche. L’un et l’autre prennent un soin très prononcé pour constituer un dossier. Lequel contient des informations d’une importance capitale à livrer aux villageois qui habitent de l’autre côté de l’immense forêt et du fleuve Oubangui. Gbako, un territoire boisé d’arbres impériaux et peuplé d’êtres promus par les légendes.
Le spectacle s’ouvre comme par magie sur le grand livre des festivités et des traditions africaines. S’en détachent en pop-up un groupe de danseurs recouverts de la tenue traditionnelle, lesquels exhibent une chorégraphie tribale. La cadence musicale s’articule avec les tam-tams, les instruments rudimentaires et les colliers de coquillages cernant chevilles et poignées des femmes et des hommes.
La scène du Grand Parquet résonne du martèlement des pieds frappant le sol. L’espace libère des essences textuelles perceptibles à l’oreille car aux répliques en français, des expressions en sango répondent.
La rencontre entre les deux fonctionnaires et les esprits de Gbako, une initiation à la découverte d’une tradition parmi tant d’autres. Elles appartiennent depuis la nuit des temps à un peuple dont les couleurs de l’existence s’harmonisent à celles que la nature offre et reprend selon l’humeur des dieux. Peuples d’Afrique, peuples du monde, les occidentaux ont tant à apprendre à leur contact.
Le G8 revendique auprès des autorités africaines une charte interdisant le massacre des éléphants et sensibilise la planète contre la déforestation massive. Sous l’il de Nze – la Lune, les esprits protecteurs manifestent une présence invisible et pourtant ces ombres sont le fruit des mythes transmis par la bouche des hommes aux oreilles des enfants, lesquels feront comme leur père et ainsi vivra l’Afrique. Américains, Européens, quel il veille à préserver la planète en l’état ? Quels esprits protecteurs s’invitent dans la réflexion collective des grandes puissances industrielles pour remédier aux problèmes écologiques et environnementaux ?
Richard Demarcy et Vincent Mambachaka apporte beaucoup de fraicheur et d’humanité avec Songo la Rencontre au Grand Parquet. Un spectacle ethnique d’une richesse artistique insoupçonnée car les comédiens de Linga Tere accompagnés dans l’interprétation par les pygmées de Bayanga respirent le même air que le public... Un souffle d’espoir à qui le recevra demain et après-demain.
Le conte aborde les thématiques écologiques du moment, la déforestation et le massacre des éléphants.
Deux vieux amis identifiables avec leurs bosses, les Koungoulouba, doivent traverser la grande forêt pour aller apporter de mauvaises nouvelles aux villageois. Les esprits protecteurs de Gbako, "la grande forêt", détournent l’attention des bossus et dès lors commence l’histoire mêlée de coutumes, de danses et de chants.
Des feuilles mortes recouvrent la scène, quelques objets ethniques disposés ci et là rappellent le peuple de la forêt, une table, une chaise et une machine à écrire s’imposent pour situer l’action présente.
Rentrent en scène les bossus ou Koungoulouba, deux personnages marqués par les années et par la malformation physique qui les rapproche. L’un et l’autre prennent un soin très prononcé pour constituer un dossier. Lequel contient des informations d’une importance capitale à livrer aux villageois qui habitent de l’autre côté de l’immense forêt et du fleuve Oubangui. Gbako, un territoire boisé d’arbres impériaux et peuplé d’êtres promus par les légendes.
Le spectacle s’ouvre comme par magie sur le grand livre des festivités et des traditions africaines. S’en détachent en pop-up un groupe de danseurs recouverts de la tenue traditionnelle, lesquels exhibent une chorégraphie tribale. La cadence musicale s’articule avec les tam-tams, les instruments rudimentaires et les colliers de coquillages cernant chevilles et poignées des femmes et des hommes.
La scène du Grand Parquet résonne du martèlement des pieds frappant le sol. L’espace libère des essences textuelles perceptibles à l’oreille car aux répliques en français, des expressions en sango répondent.
La rencontre entre les deux fonctionnaires et les esprits de Gbako, une initiation à la découverte d’une tradition parmi tant d’autres. Elles appartiennent depuis la nuit des temps à un peuple dont les couleurs de l’existence s’harmonisent à celles que la nature offre et reprend selon l’humeur des dieux. Peuples d’Afrique, peuples du monde, les occidentaux ont tant à apprendre à leur contact.
Le G8 revendique auprès des autorités africaines une charte interdisant le massacre des éléphants et sensibilise la planète contre la déforestation massive. Sous l’il de Nze – la Lune, les esprits protecteurs manifestent une présence invisible et pourtant ces ombres sont le fruit des mythes transmis par la bouche des hommes aux oreilles des enfants, lesquels feront comme leur père et ainsi vivra l’Afrique. Américains, Européens, quel il veille à préserver la planète en l’état ? Quels esprits protecteurs s’invitent dans la réflexion collective des grandes puissances industrielles pour remédier aux problèmes écologiques et environnementaux ?
Richard Demarcy et Vincent Mambachaka apporte beaucoup de fraicheur et d’humanité avec Songo la Rencontre au Grand Parquet. Un spectacle ethnique d’une richesse artistique insoupçonnée car les comédiens de Linga Tere accompagnés dans l’interprétation par les pygmées de Bayanga respirent le même air que le public... Un souffle d’espoir à qui le recevra demain et après-demain.
Philippe Delhumeau
14/03/2014
AVIGNON
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Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
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