La Danse du Diable
de Philippe Caubère
Mise en scène de Philippe Caubère
Avec Philippe Caubère
Un des grands artistes de notre siècle est sur scène, il faudrait être fou pour le manquer !
Philippe Caubère, nul n’est besoin de présenter cet immense artiste, l’un des meilleurs comédiens de théâtre de son temps. De son travail au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine, de Molière à Dom Juan en passant par Joseph Pagnol et Claude Corti, cet acteur a prouvé qu’il est à l’aise autant sur les planches que devant la caméra. Mais c’est surtout son œuvre incomparable de seul-en-scène qui fait de lui un grand maître du genre. Et c’est peu dire !
Trente trois années ont passé depuis les premiers balbutiements de Ferdinand Faure sur les planches devant l’œil complice et attentif de Jean-Pierre Tailhade et Clémence Massart. Philippe Caubère a le vent en poupe, il vient tout juste de quitter le Théâtre du Soleil où Ariane Mnouchkine lui a permis de déployer ses ailes. Il est gonflé du succès du Molière et souhaite prendre son envol. Il commence à improviser sur sa vie, sa découverte du théâtre, les gens qui l’entourent, sa famille et surtout sa mère. Des improvisations dont il n’a aucune idée que quelques années plus tard. Elles l’emmèneront loin, très loin dans son travail et dans l’évolution de son art. Aujourd’hui, Philippe Caubère est devenu une référence dans le milieu théâtrale et un modèle pour les jeunes comédiens passionnés.
Dans La Danse du Diable, Philippe raconte son histoire sous couvert de l’identité de son double, Ferdinand Faure. C’est avec beaucoup d’humour, de passion, de folie et de génie qu’il fait voyager le public à travers son monde. Plus de trois heures de seul-en-scène ! Un homme seul, une chaise ; et pourtant il nous semble que tout un univers s’ouvre sous nos yeux. Les personnages s’enchaînent, se répondent, s’aiment, se maltraitent,... C’est truculent et délectable ! Des hommes d’un certain âge, aux femmes qui ont marqué sa vie, à Johnny Hallyday, Sartre, le Maréchal Pétain... Philippe Caubère se transforme à volonté. Nul besoin de costume ou de maquillage sophistiqué ; son corps, sa posture, son expression, sa voix, son rythme, tous s’adapte et le comédien disparaît sous les personnages.
Les femmes sont très importantes dans la vie de Caubère. C’est avec un amour infini qu’il les fait vivre sur scène. Dans La Danse du Diable, sa première metteuse en scène, juchée sur ses hauts talons ; mais bien évidemment sa mère. On rit du début à la fin, emporté dans un autre espace temps fantaisiste aux personnages fantasmagoriques, mais on est touché, ému aux larmes quand on comprend que cela, tout cela, ces trois heures de spectacle, et bien plus encore, sont là pour échapper à celle dont on ne peut échapper. Pour échapper à la mort. A la sienne, et à celle de sa mère, partie tôt, emportée par la maladie. Le temps d’un instant, Philippe nous apparaît comme le petit garçon blessé et bouleversé par l’abandon que provoque cette mort. Alors, il nous emmène loin au-delà des limites de notre imagination. Dans un univers où tout est possible. Le Maréchal Pétain devient une espèce de pachyderme lourd et paternel ; Sartre est une minuscule grenouille, le spectacle de Ferdinand Faure n’en finit jamais... C’est un régal ! La base est concrète, mais à la manière des grands clowns, tout se transforme et devient improbable. Ce n’est pas pour rien que Philippe Caubère décrit son spectacle comme une autobiographie comique et fantastique !
Et surtout, saluons la performance de l’artiste. Plus de trois heures, seul sur scène à se démener comme un beau diable. Un texte d’une centaine de pages, des danses, des personnages qui se multiplient et se répondent du tac au tac ; une complicité avec le public... Philippe Caubère ne perd jamais le fil. Tel un acrobate, il se lance seul sur le fil au-dessus du vide, fait des acrobaties et des pirouettes, retombe sur ses pieds tout en nous gratifiant d’un clin d’œil et nous offre un final époustouflant et plein d’émotion. Il est un grand maître !
Des étoiles de ce genre sont rares, elles ne sont que de passages comme nous le rappelle Philippe Caubère ; alors lorsqu’elles sont à proximité, ne ratez surtout pas leur rayonnement, et venez, courez, admirez ô combien elles étincellent !
Trente trois années ont passé depuis les premiers balbutiements de Ferdinand Faure sur les planches devant l’œil complice et attentif de Jean-Pierre Tailhade et Clémence Massart. Philippe Caubère a le vent en poupe, il vient tout juste de quitter le Théâtre du Soleil où Ariane Mnouchkine lui a permis de déployer ses ailes. Il est gonflé du succès du Molière et souhaite prendre son envol. Il commence à improviser sur sa vie, sa découverte du théâtre, les gens qui l’entourent, sa famille et surtout sa mère. Des improvisations dont il n’a aucune idée que quelques années plus tard. Elles l’emmèneront loin, très loin dans son travail et dans l’évolution de son art. Aujourd’hui, Philippe Caubère est devenu une référence dans le milieu théâtrale et un modèle pour les jeunes comédiens passionnés.
Dans La Danse du Diable, Philippe raconte son histoire sous couvert de l’identité de son double, Ferdinand Faure. C’est avec beaucoup d’humour, de passion, de folie et de génie qu’il fait voyager le public à travers son monde. Plus de trois heures de seul-en-scène ! Un homme seul, une chaise ; et pourtant il nous semble que tout un univers s’ouvre sous nos yeux. Les personnages s’enchaînent, se répondent, s’aiment, se maltraitent,... C’est truculent et délectable ! Des hommes d’un certain âge, aux femmes qui ont marqué sa vie, à Johnny Hallyday, Sartre, le Maréchal Pétain... Philippe Caubère se transforme à volonté. Nul besoin de costume ou de maquillage sophistiqué ; son corps, sa posture, son expression, sa voix, son rythme, tous s’adapte et le comédien disparaît sous les personnages.
Les femmes sont très importantes dans la vie de Caubère. C’est avec un amour infini qu’il les fait vivre sur scène. Dans La Danse du Diable, sa première metteuse en scène, juchée sur ses hauts talons ; mais bien évidemment sa mère. On rit du début à la fin, emporté dans un autre espace temps fantaisiste aux personnages fantasmagoriques, mais on est touché, ému aux larmes quand on comprend que cela, tout cela, ces trois heures de spectacle, et bien plus encore, sont là pour échapper à celle dont on ne peut échapper. Pour échapper à la mort. A la sienne, et à celle de sa mère, partie tôt, emportée par la maladie. Le temps d’un instant, Philippe nous apparaît comme le petit garçon blessé et bouleversé par l’abandon que provoque cette mort. Alors, il nous emmène loin au-delà des limites de notre imagination. Dans un univers où tout est possible. Le Maréchal Pétain devient une espèce de pachyderme lourd et paternel ; Sartre est une minuscule grenouille, le spectacle de Ferdinand Faure n’en finit jamais... C’est un régal ! La base est concrète, mais à la manière des grands clowns, tout se transforme et devient improbable. Ce n’est pas pour rien que Philippe Caubère décrit son spectacle comme une autobiographie comique et fantastique !
Et surtout, saluons la performance de l’artiste. Plus de trois heures, seul sur scène à se démener comme un beau diable. Un texte d’une centaine de pages, des danses, des personnages qui se multiplient et se répondent du tac au tac ; une complicité avec le public... Philippe Caubère ne perd jamais le fil. Tel un acrobate, il se lance seul sur le fil au-dessus du vide, fait des acrobaties et des pirouettes, retombe sur ses pieds tout en nous gratifiant d’un clin d’œil et nous offre un final époustouflant et plein d’émotion. Il est un grand maître !
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Cyriel Tardivel
26/11/2014
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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Pierre de Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
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