La Poupée Sanglante
de Gaston Leroux
Mise en scène de Éric CHANTELAUZE
Avec Charlotte RUBY, Didier BAILLY, Alexandre JEROME, Edouard THIEBAUT
La poupée sanglante d’après le roman de Gaston Leroux diffuse encore plus sur la scène une atmosphère unique et étrange qu’en le lisant. On plonge dans l'inconnu qui fait peur et on se laisse prendre au jeu…
1920, à Paris, dans les dépendances du marquis de Coulteray, Monsieur Gaillard a fabriqué avec son neveu Jacques, un automate au visage merveilleusement beau Gabriel. Ils tentent ensemble de lui donner vie en lui greffant des morceaux de corps humain.
Jacques décide d’utiliser le cerveau de Bénédict Masson un condamné à mort accusé du meurtre de six jeunes filles.
Bénédict dissimule sous un physique affreusement laid, une âme romantique. Il est secrètement épris de Christine, la fille de Monsieur Gaillard et la fiancée de Jacques. C’est donc sous les traits de Gabriel que Bénédict va tenter de séduire Christine et de prouver son innocence….
Mais qui est vraiment Bénédict Masson ? Ange romantique ou démon psychotique ? Relieur de son état en l’île Saint-Louis, avec pour seules compagnes sa laideur et sa solitude, la haine des femmes l’anime autant que le désir d’être aimé. Il nous entraîne et c’est peu dire comme tous les personnages de ce roman, dans la folie, le désespoir et la mort.
Tout au long de ce texte à la poésie inquiétante, on trouvera de la chair humaine découpée, un tueur en série avant l’heure, de mystérieux Hindous mené par une sorte de prêtresse : La Dorga aux étranges pouvoirs, un voyeur, une guillotine, des vivants qui ont l’apparence des morts... et des femmes qui disparaissent.
Gaston Leroux (1868-1927), au-delà des personnages tels que Rouletabille ou Chéri-Bibi, nous livre ici l’un de ses chefs-d’œuvre. Honteusement tombé aux oubliettes, ce roman, riche de cette étonnante synthèse entre fantastique, suspense et surnaturel, retrouve aujourd’hui sa juste place au panthéon de l’étrange et du mystère dans l’excellence de l’art dramatique dans lequel les comédiens , le metteur en scène et la chorégraphe Cécile Bon dont on saluera spécifiquement le travail symbolique notamment dans la gestuelle certainement comme l'aurait apprécié l'auteur dans son ésotérisme ont décidé de le ressusciter sur les planches du théâtre de la Huchette.
On se souvient bien sûr de la mini-série française en six épisodes de 52 minutes, créée par Robert Scipion d'après le roman éponyme et sa suite La Machine à assassiner, réalisée par Marcel Cravenne et diffusée à partir du 17 septembre 1976 sur Antenne 2 avec le brillant et terrifiant Jean Paul Zehnacker dans le rôle de Bénédict et Yolande Folliot émouvante dans le rôle de Christine.
Véritable prouesse scénique avec trois comédiens qui incarnent cinq rôles, Charlotte Ruby, Alexandre Jérôme et Edouard Thiébaut ont un talent littéralement orchestral dans la diversité de leurs jeux sur scène. Nous ferions une erreur monumentale en omettant de citer le metteur en scène Éric Chantelauze et le pianiste compositeur des musiques de cette comédie musicale accompagnant au piano cette fabuleuse histoire :Didier Bailly qui ont réalisé un travail remarquable d’expressivité musicale et d’écriture théâtrale.
Le challenge du talent et de l’adaptation en comédie musicale de cette œuvre de Gaston Leroux est atteint. On sort de la salle complétement enthousiasmé et on le dit de bon cœur aux passants tant le moment est divertissant.
Jacques décide d’utiliser le cerveau de Bénédict Masson un condamné à mort accusé du meurtre de six jeunes filles.
Bénédict dissimule sous un physique affreusement laid, une âme romantique. Il est secrètement épris de Christine, la fille de Monsieur Gaillard et la fiancée de Jacques. C’est donc sous les traits de Gabriel que Bénédict va tenter de séduire Christine et de prouver son innocence….
Mais qui est vraiment Bénédict Masson ? Ange romantique ou démon psychotique ? Relieur de son état en l’île Saint-Louis, avec pour seules compagnes sa laideur et sa solitude, la haine des femmes l’anime autant que le désir d’être aimé. Il nous entraîne et c’est peu dire comme tous les personnages de ce roman, dans la folie, le désespoir et la mort.
Tout au long de ce texte à la poésie inquiétante, on trouvera de la chair humaine découpée, un tueur en série avant l’heure, de mystérieux Hindous mené par une sorte de prêtresse : La Dorga aux étranges pouvoirs, un voyeur, une guillotine, des vivants qui ont l’apparence des morts... et des femmes qui disparaissent.
Gaston Leroux (1868-1927), au-delà des personnages tels que Rouletabille ou Chéri-Bibi, nous livre ici l’un de ses chefs-d’œuvre. Honteusement tombé aux oubliettes, ce roman, riche de cette étonnante synthèse entre fantastique, suspense et surnaturel, retrouve aujourd’hui sa juste place au panthéon de l’étrange et du mystère dans l’excellence de l’art dramatique dans lequel les comédiens , le metteur en scène et la chorégraphe Cécile Bon dont on saluera spécifiquement le travail symbolique notamment dans la gestuelle certainement comme l'aurait apprécié l'auteur dans son ésotérisme ont décidé de le ressusciter sur les planches du théâtre de la Huchette.
On se souvient bien sûr de la mini-série française en six épisodes de 52 minutes, créée par Robert Scipion d'après le roman éponyme et sa suite La Machine à assassiner, réalisée par Marcel Cravenne et diffusée à partir du 17 septembre 1976 sur Antenne 2 avec le brillant et terrifiant Jean Paul Zehnacker dans le rôle de Bénédict et Yolande Folliot émouvante dans le rôle de Christine.
Véritable prouesse scénique avec trois comédiens qui incarnent cinq rôles, Charlotte Ruby, Alexandre Jérôme et Edouard Thiébaut ont un talent littéralement orchestral dans la diversité de leurs jeux sur scène. Nous ferions une erreur monumentale en omettant de citer le metteur en scène Éric Chantelauze et le pianiste compositeur des musiques de cette comédie musicale accompagnant au piano cette fabuleuse histoire :Didier Bailly qui ont réalisé un travail remarquable d’expressivité musicale et d’écriture théâtrale.
Le challenge du talent et de l’adaptation en comédie musicale de cette œuvre de Gaston Leroux est atteint. On sort de la salle complétement enthousiasmé et on le dit de bon cœur aux passants tant le moment est divertissant.
Yves-Alexandre Julien
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