Le Dernier Jour d'un condamné
de Victor Hugo, David Lesné (adaptation)
Mise en scène de François Bourcier
Avec William Mesguich
Victor Hugo forever…
C’est sans nul doute l’un des événements majeurs de ce Festival. Les derniers jours d’un condamné de Victor Hugo (adaptation de de David Lesné), bien que désormais intemporel, reste d’une brûlante actualité. Bien des pays du monde, à commencer par les USA. qui se voudraient un modèle de démocratie pourtant, appliquent encore la peine de mort, cette sentence irrémédiable. Aussi ne sera-t-il peut-être pas inutile que des œuvres comme celle-là soient représentées…
Surtout lorsque le principal personnage est, comme ici, incarné par un William Mesguich en pleine forme et s’identifiant à ce point à son personnage… Car pour le reste, tout est simple, primaire même… Un simple carré blanc et un mur de fond, tout blanc lui aussi, marquent les limites de la cellule, avec une ouverture grillagée. Tout ce qui est off nous est présenté par des éléments sonores ou les éclairages quelle précision ! et les vidéos de Romain Grenier qui a effectué un travail remarquable lequel met en valeur la mise en scène tout à la fois formidable et sobre de François Boursier. A-t-on oublié qu’il s’agit là du seul texte de Victor Hugo écrit à la première personne et sans personne pour lui donner la réplique ? Les seuls partenaires sont hors champ. Il s’agit d’un monologue intérieur dont le seul interlocuteur est le public… ou la petite Marie, son enfant de trois ans qu’il n’a pas vue depuis plus d’un an, et qui apparaît dans ses rêves ? Hugo, ici, s’est mis dans la peau – et la tête – de son personnage. William Mesguich et nous avec !…
Le mur blanc au fond de la scène sert aussi d’écran pour nous livrer les cauchemars du personnage (constitués en partie de dessins de Victor Hugo car celui-ci était un excellent dessinateur!). Alors, la musique est à l’avenant. Tout participe au spectacle, et le spectateur en premier...
On n’oubliera pas, au milieu de tout cela, William Mesguich… Il sait donner à son personnage cette présence si peu courante faite d’incompréhension, de désarroi, de ressentiment et de révolte contre un système tout entier qui l’écrase...
Et ce n’est pas un hasard si le spectacle se termine par ce bel appel aux députés par Robert Badinter qui met un point final à cette lutte pour l’abolition en 1981 (il n’y a pas si longtemps !…) La production du Théâtre de l’Etreinte et Serge Paumier peuvent être fiers de ce spectacle qui honore le théâtre, son interprète et son auteur.
Surtout lorsque le principal personnage est, comme ici, incarné par un William Mesguich en pleine forme et s’identifiant à ce point à son personnage… Car pour le reste, tout est simple, primaire même… Un simple carré blanc et un mur de fond, tout blanc lui aussi, marquent les limites de la cellule, avec une ouverture grillagée. Tout ce qui est off nous est présenté par des éléments sonores ou les éclairages quelle précision ! et les vidéos de Romain Grenier qui a effectué un travail remarquable lequel met en valeur la mise en scène tout à la fois formidable et sobre de François Boursier. A-t-on oublié qu’il s’agit là du seul texte de Victor Hugo écrit à la première personne et sans personne pour lui donner la réplique ? Les seuls partenaires sont hors champ. Il s’agit d’un monologue intérieur dont le seul interlocuteur est le public… ou la petite Marie, son enfant de trois ans qu’il n’a pas vue depuis plus d’un an, et qui apparaît dans ses rêves ? Hugo, ici, s’est mis dans la peau – et la tête – de son personnage. William Mesguich et nous avec !…
Le mur blanc au fond de la scène sert aussi d’écran pour nous livrer les cauchemars du personnage (constitués en partie de dessins de Victor Hugo car celui-ci était un excellent dessinateur!). Alors, la musique est à l’avenant. Tout participe au spectacle, et le spectateur en premier...
On n’oubliera pas, au milieu de tout cela, William Mesguich… Il sait donner à son personnage cette présence si peu courante faite d’incompréhension, de désarroi, de ressentiment et de révolte contre un système tout entier qui l’écrase...
Et ce n’est pas un hasard si le spectacle se termine par ce bel appel aux députés par Robert Badinter qui met un point final à cette lutte pour l’abolition en 1981 (il n’y a pas si longtemps !…) La production du Théâtre de l’Etreinte et Serge Paumier peuvent être fiers de ce spectacle qui honore le théâtre, son interprète et son auteur.
Henri Lepine
21/07/2018
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
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L'avis de Yves-Alexandre Julien