L'Affaire de la rue Lourcine
de Eugène Labiche
Mise en scène de Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff
Avec Luc-Antoine Diquéro, Arno Feffer, Dominique Parent, Lorella Cravotta, Marie-Christine Orry, Pascal Ternisien, Jean-Claude Bolle-Reddat, Nicole Monestier, Philippe Leygnac (piano, trompette), Pascal Le Pennac (accordéon)
Le vaudeville façon Deschiens.
- L’Affaire de la rue Lourcine ? La pièce de Labiche ? L’histoire du bon bourgeois qui se réveille, chez lui, au lit avec un homme, alors que sa chère épouse le presse de se préparer pour le baptême de leur filleul ? L’intrigue qui fait de ce même bourgeois et de son "compagnon de lit" les improbables meurtriers d’une charbonnière ?
- Oui, celle-là même !
- Et elle vous a fait rire ?
- Absolument ! La grande salle des Célestins était même hilare !Allez, je vous explique : ce sont, en fait, les Deschiens qui ont dépoussiéré ce standard du vaudeville. L’Affaire de la rue Lourcine est, certes, une pièce sympathique et divertissante, mais, avouons-le, elle s’avère un peu désuète. Qui rit encore aujourd’hui des problèmes d’argent ou d’adultère des bourgeois du XIXe siècle ? Qui n’a pas déjà vu cent fois, au théâtre, ces mêmes bourgeois, ridicules, emmêlés dans d’impossibles quiproquos ? Qui n’en est pas las ? Il a donc fallu tout le talent de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff pour donner un sérieux coup de neuf à Labiche. L’univers des deux metteurs en scène, décalé et "ringard" à sa manière, s’allie à merveille à l’atmosphère du vaudeville dont il exacerbe le côté démodé : et la caricature de la caricature est toujours beaucoup plus drôle que la caricature elle-même !Dans un cadre bourgeois tout à fait conventionnel (on se croirait sur les boulevards !), la joyeuse troupe s’en donne donc à cœur joie : la bourgeoise (excellente Lorella Cravotta), entre deux répliques bien pensantes, connaît quelques moments de complète folie ; le mari (Luc-Antoine Diquéro) est plus ridicule que Perrichon et Folleville réunis ; le domestique (Ah ! la moue sceptique de Pascal Ternisien !), quant à lui, plus flegmatique que le pire valet anglais ! Et tous de crier, sauter, plonger, grimacer, danser… juste pour nous faire rire. Or, on le sait, ils sont très bons à ce petit jeu, les Deschiens ! Très axée sur la gestuelle et les mimiques absurdes, leur manière de jouer nous ravit.Merci donc à ces acteurs, chanteurs et musiciens, qui redonnent tout son sens au terme "vaudeville" (un mélange de théâtre et de musique, de scènes parlées et de morceaux chantés). Grâce à eux, nous sortons de la représentation enchantés et en chantant : "Pas quiqui, pas tété, pas quiqui, pas quitté, pas quitté de la soirée" !...
- Oui, celle-là même !
- Et elle vous a fait rire ?
- Absolument ! La grande salle des Célestins était même hilare !Allez, je vous explique : ce sont, en fait, les Deschiens qui ont dépoussiéré ce standard du vaudeville. L’Affaire de la rue Lourcine est, certes, une pièce sympathique et divertissante, mais, avouons-le, elle s’avère un peu désuète. Qui rit encore aujourd’hui des problèmes d’argent ou d’adultère des bourgeois du XIXe siècle ? Qui n’a pas déjà vu cent fois, au théâtre, ces mêmes bourgeois, ridicules, emmêlés dans d’impossibles quiproquos ? Qui n’en est pas las ? Il a donc fallu tout le talent de la troupe de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff pour donner un sérieux coup de neuf à Labiche. L’univers des deux metteurs en scène, décalé et "ringard" à sa manière, s’allie à merveille à l’atmosphère du vaudeville dont il exacerbe le côté démodé : et la caricature de la caricature est toujours beaucoup plus drôle que la caricature elle-même !Dans un cadre bourgeois tout à fait conventionnel (on se croirait sur les boulevards !), la joyeuse troupe s’en donne donc à cœur joie : la bourgeoise (excellente Lorella Cravotta), entre deux répliques bien pensantes, connaît quelques moments de complète folie ; le mari (Luc-Antoine Diquéro) est plus ridicule que Perrichon et Folleville réunis ; le domestique (Ah ! la moue sceptique de Pascal Ternisien !), quant à lui, plus flegmatique que le pire valet anglais ! Et tous de crier, sauter, plonger, grimacer, danser… juste pour nous faire rire. Or, on le sait, ils sont très bons à ce petit jeu, les Deschiens ! Très axée sur la gestuelle et les mimiques absurdes, leur manière de jouer nous ravit.Merci donc à ces acteurs, chanteurs et musiciens, qui redonnent tout son sens au terme "vaudeville" (un mélange de théâtre et de musique, de scènes parlées et de morceaux chantés). Grâce à eux, nous sortons de la représentation enchantés et en chantant : "Pas quiqui, pas tété, pas quiqui, pas quitté, pas quitté de la soirée" !...
Caroline Vernisse
14/10/2006
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Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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