Lancelot le chevalier de Merlin
de Chrétien de Troyes, Geoffroy de Monmouth
Mise en scène de Quentin Defalt
Avec Julie André (Guenièvre / Aanor), Simon-Pierre Boireau (Gauvain), Xavier Catteau (Yvain / le Vavasseur), Juliette Coulon (Viviane / Eurielle), Romain Duquesne (Lancelot), Jean-Patrick Gauthier (Ké le Sénéchal / Baudemagus), Juan Jimenez (Arthur / le Chevalier Noir), Gaëtan Peau (Merlin), Victorien Robert (Perceval / le bourreau), Jonathan Salmon (Méléagant)
Point de sempiternel Molière ou de fables de La Fontaine pour la dernière création de l’Ecla Théâtre dont les productions s’adressent en premier lieu aux jeunes et scolaires. Cette fois-ci, c’est une uvre bien plus ancienne et moins connue du grand public qui leur est présentée : en adaptant Chrétien de Troyes et Geoffroy de Monmouth, le metteur en scène Quentin Defalt nous propose un voyage au temps du Moyen-Age et à l’époque de l’amour courtois. La narration est centrée autour du héros (et déjà anti-héros, par certains aspects, car, de toute façon "la perfection chez les chevaliers n’existe pas") Lancelot du Lac : son enfance auprès de Merlin et de la fée Viviane, sa rencontre avec Gauvain, son adoubement et surtout, son amour pour la reine Guenièvre et sa quête pour la délivrer.La compagnie aurait pu choisir la voie de la facilité et nous proposer une parodie de ses aventures (dans le genre Kaamelott ou les Monty Python) : auprès d’un public juvénile, le succès aurait été assuré... Malgré quelques pointes humoristiques émaillées par-ci par-là, on en est loin. Le dessein est clairement de faire vibrer les spectateurs en leur montrant que les récits de la cours du roi Arthur n’ont pas à être caricaturés ou accommodés à notre goût pour nous parler, et ce pari est entièrement réussi.Les interprètes ont les visages maculés de blanc, comme pour nous rappeler qu’ils viennent de loin, très loin. Pourtant, ces spectres ancestraux, dont le sens de l’honneur est combattu par des pulsions amoureuses, semblent vivre quelque chose de très actuel. Rien n’est édulcoré dans ce qui est montré. Le peuple apparaît dans toute sa misère. Les scènes les plus sordides (comme cette tentative de viol) succèdent aux scènes d’enchantement. Les combats à l’épée, remarquablement chorégraphiées, sont rendus dans toute leur cruauté.La vie est un combat, la vie est un apprentissage : même si les armes et nos perspectives ont changé, ce Lancelot contemporain, vieux de huit cents ans, nous rappelle que cela reste aussi vrai aujourd’hui que ce l’était au Moyen-Age.
Philippe Kalman
02/03/2012
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
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"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
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