Courteline, Amour noir
de Georges Courteline
Mise en scène de Jean-Louis Benoit
Avec Thomas Blanchard, Ninon Brétécher, Valérie Kéruzoré, Sébastien Thiéry
Scènes de ménage dans un théâtre
Et si on allait voir Courteline, Amour noir ?
Quoi encore du vaudeville ? C’est du vu et revu, non ?
Oui, mais Courteline, je ne connais pas bien...
Ce n’est pas toujours ces histoires de mari avare, de femme vénale et d’amant dans le placard ?...
Oui, c’est du vaudeville, certes, mais Courteline a tout de même été au répertoire de la Comédie française et membre de l’Académie Goncourt ; ses pièces ont eu beaucoup de succès et il n’est pas tant joué que ça aujourd’hui dans les théâtres...
Mouais... Pourquoi pas...
Eh puis, là, c’est une nouvelle mise en scène, de Jean-Louis Benoît, qui a réalisé plusieurs mises en scène pour la Comédie française, qui a présenté La Trilogie de la Villégiature de Goldoni à Avignon en 2002... Je continue la revue ?
Non, c’est d’accord, on y va ! Redécouvrons Courteline !Vous aussi vous vous êtes livrés à un tel échange avant d’aller assister à ce spectacle ? Ou bien, peut-être êtes-vous encore en pleine hésitation... Si c’est le cas, nous avons envie de vous aider à vous décider : n’y allez pas. Pourquoi ? Parce que c’est effectivement encore du vaudeville dans la pure tradition de la fin XIXe et du début XXe siècle. Courteline, comme ses contemporains Labiche et surtout Feydeau, aime croquer les travers humains : la mesquinerie, la lâcheté des hommes, la coquetterie, la vénalité des femmes et évidemment les querelles des deux sexes.Courteline, Amour noir réunit ainsi La Peur des coups, dispute entre un mari jaloux, poltron et lâche et sa coquette d’épouse, La Paix chez soi, dispute entre un mari écrivain raté et avare et sa femme, petite bourgeoise mesquine et rusée et, enfin, Les Boulougrin, règlement de comptes entre mari et femme version trash cette fois, à grand renfort de cris et coups de pistolet. Ces trois courtes pièces montrent les vices de la société bourgeoise d’une époque (transposable) avec une ironie noire et une cruauté sans relâche.Mais, malgré la justesse du propos, les dialogues ne font pas mouche. N’est pas Molière qui veut. Les textes de Courteline nous laissent de marbre et le jeu des comédiens réunis par Jean-Louis Benoît ne nous tire pas de notre ennui : leur phrasé sonne trop "théâtre de boulevard" ; c’est déclamatoire, c’est exagéré, ça ne prend pas. Mais, voilà, c’est fait, nous avons redécouvert Courteline !
Quoi encore du vaudeville ? C’est du vu et revu, non ?
Oui, mais Courteline, je ne connais pas bien...
Ce n’est pas toujours ces histoires de mari avare, de femme vénale et d’amant dans le placard ?...
Oui, c’est du vaudeville, certes, mais Courteline a tout de même été au répertoire de la Comédie française et membre de l’Académie Goncourt ; ses pièces ont eu beaucoup de succès et il n’est pas tant joué que ça aujourd’hui dans les théâtres...
Mouais... Pourquoi pas...
Eh puis, là, c’est une nouvelle mise en scène, de Jean-Louis Benoît, qui a réalisé plusieurs mises en scène pour la Comédie française, qui a présenté La Trilogie de la Villégiature de Goldoni à Avignon en 2002... Je continue la revue ?
Non, c’est d’accord, on y va ! Redécouvrons Courteline !Vous aussi vous vous êtes livrés à un tel échange avant d’aller assister à ce spectacle ? Ou bien, peut-être êtes-vous encore en pleine hésitation... Si c’est le cas, nous avons envie de vous aider à vous décider : n’y allez pas. Pourquoi ? Parce que c’est effectivement encore du vaudeville dans la pure tradition de la fin XIXe et du début XXe siècle. Courteline, comme ses contemporains Labiche et surtout Feydeau, aime croquer les travers humains : la mesquinerie, la lâcheté des hommes, la coquetterie, la vénalité des femmes et évidemment les querelles des deux sexes.Courteline, Amour noir réunit ainsi La Peur des coups, dispute entre un mari jaloux, poltron et lâche et sa coquette d’épouse, La Paix chez soi, dispute entre un mari écrivain raté et avare et sa femme, petite bourgeoise mesquine et rusée et, enfin, Les Boulougrin, règlement de comptes entre mari et femme version trash cette fois, à grand renfort de cris et coups de pistolet. Ces trois courtes pièces montrent les vices de la société bourgeoise d’une époque (transposable) avec une ironie noire et une cruauté sans relâche.Mais, malgré la justesse du propos, les dialogues ne font pas mouche. N’est pas Molière qui veut. Les textes de Courteline nous laissent de marbre et le jeu des comédiens réunis par Jean-Louis Benoît ne nous tire pas de notre ennui : leur phrasé sonne trop "théâtre de boulevard" ; c’est déclamatoire, c’est exagéré, ça ne prend pas. Mais, voilà, c’est fait, nous avons redécouvert Courteline !
Caroline Vernisse
29/04/2012
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
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PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
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AVIGNON
Pierre de Lune
la méthode Sherlock
de Paul Spera,andrea Redavid
Mise en scène de Andrea Redavid,paul Spera
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