Les Culs de plomb
de Hugo Paviot
Mise en scène de Hugo Paviot
Avec David Arribe, Aïni Iften, Laetitia Poulalion, Sophie Stalport
Donner un nom à l’innommable !...
Il est des spectacles qui ne ressortissent d’aucune catégorie précise ou définissable d’emblée. Ils peuvent se référer à plusieurs genres : comédie, tragédie, tragi-comédie... En revanche, d’autres outrepassent ces limites relativement conventionnelles. C’est le cas de cette pièce, donnée précédemment en lecture, qui trouve enfin sa concrétisation théâtrale et qui tient tout à la fois du drame psychologique, du polar, de la science-fiction, du thriller... Mais peu importe, il s’agit d’une uvre très forte, très "signifiante", qui tourne autour d’un personnage unique, emblématique de l’être humain de notre époque, fut-il autiste !...Dans une clinique psychiatrique est soigné Alex (David Arribe, tout simplement prodigieux !), devenu sans raison apparente, autiste à l’âge de 30 ans. Il est entouré de Delphine (Laetitia Poulalion, d’une extraordinaire sensibilité), sa compagne, et de Claire (Sophie Stalport, excellente aussi), l’assistance sociale de la clinique. Alex, devenu passionné d’astrophysique, tient régulièrement des propos délirants au sujet d’une nouvelle planète qu’il aurait découverte et qu’il situe dans l’espace avec une précision mathématique. Au milieu du Sahara, une femme (AÏni Iften, impressionnante) chante et psalmodie des paroles sibyllines implorant la vengeance de Dieu...Or, un jour, Alex s’échappe de la clinique... Acte incompréhensible de la part d’un autiste, incapable de la moindre autonomie, précise Claire... Mais Alex est-il réellement autiste ? Et quelle énigme se dissimule dans ses propos ?Au désert, la pièce joue délibérément avec l’espace-temps virtuel du théâtre. Les personnages se rencontrent et dialoguent dans un puzzle métaphorique à construire, tel un miroir brisé, en déconstruisant le discours d’Alex. Discours dont le terrible sens caché, enfin révélé à Claire par la lecture du journal, contient toute l’innommable vérité.uvre exemplaire et bouleversante sur la guerre, l’état de guerre. Et sur la violence aussi et surtout... Que cette violence se situe dans un contexte historique et social ou dans la plus profonde intimité de l’individu le plus vulnérable, c’est sans doute la même guerre, la même violence... toutes deux absolument condamnables ! Et les mêmes pulsions de mort qu’il faut combattre !
Henri Lepine
11/07/2012
AVIGNON
L'ORIFLAMME
Mise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
L'ORIFLAMME
AVIGNON
Les enfants du diable
de Clemence BaronMise en scène de Patrick Zard'
En décembre 1989, l'une des plus effroyables et dernière dictature communiste totalitaire à l'Est de l'Europe, s'écroule. Éclate alors le scandale : la découverte des orphelinats roumains. Les témoignages, à la limite du supportables, rapportent l'horreur...
L'avis de Geneviève Brissot
PARIS
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber
Lucernaire
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard Rauber
Mise en scène de GÉrard Rauber