Misterioso 119
de Koffi Kwahulé
Mise en scène de Laurence Renn Penel
Avec Jana Bittnerova, Maïmouna Coulibaly, Gabrielle Jeru, Douce Mirabaud, Natacha Mircovich, Karelle Prugnaud
Dans un endroit clos, s’épanouit le plus fort des sentiments : l’amour carnassier.
Une histoire de femme, pas tout à fait. Une histoire d’amour, de recherche, de vies. Une fenêtre grande ouverte sur des choix, des actes, définis comme étranges dans notre société, mais traités avec intérêt et amour, sans pudeur ni jugement.
Elles sont six. Six femmes, six destins au-delà de l’ordinaire dont les chemins vont se mêler, où des sentiments vont naître en un lieu où tout semble difficile et mortel. Une prison. Entrons dans le monde de ceux qui vivent à l’intérieur.Misterioso 119 est une belle histoire forte et touchante. C’est un de ces spectacles réussis tant par sa réalisation que par son interprétation. Un de ces spectacles qui laissent une forte impression une fois sorti du théâtre.
La scénographie est un véritable terrain de jeu pour les comédiennes qui s’en donnent à cur joie. Sorte de cage à écureuil sur plusieurs niveaux où jouent les enfants, s’agrippant aux barreaux, escaladant, se suspendant dans le vide... Cette uvre de ferraille représente la douche commune de la prison, les cellules, la cour, la salle de répétition lors des activités, les passerelles.... Cette création scénographique imposante est finement pensée et réalisée, permettant une aisance et une possibilité infinie de jeux pour les comédiennes.
Ces six dames magnifiques portent le texte de Koffi Kwahulé avec simplicité et douceur, a contrario de leur personnage, criminelle, violente et pour la majorité dérangée. Les personnages sont touchants et c’est avec naturel et sans honte ou faux semblant qu’elles viendront, chacune à leur tour, nous conter son histoire ; nous raconter "son crime". Elles sont toutes différentes, dans leur physique, dans leur manière de parler, de bouger, dans leur passé et leur histoire. C’est cela qui est très intéressant, voir ces femmes évoluer dans ce monde ; leur regard sur les hommes, sur l’amour, sur l’autre, sur la maternité, leurs rapports entre elles, leurs envies, désirs, rêves. Deux d’entre elles se détachent du groupe et l’évolution de leurs rapports devient ainsi la ligne de conduite du texte et de la pièce. Natacha Mircovich et Karelle Prugnaud sont formidables dans leur interprétation et dans leur jeu à deux. Un très beau duo qui offre de beaux moments de théâtre.
Un choix de mise en scène où la musique prend une place importante. Le spectacle s’ouvre sur un Ave Maria interprété a cappella par une voie de soprano douce et puissante à la fois. Dès les premiers instants, on est saisi et le reste de la pièce continuera de nous embarquer dans une histoire, dans des histoires, dans une aventure dont on souhaite ardemment connaitre le dénouement. Une fin magistrale avec une réflexion sur l’amour étonnante.
Visuellement, certains tableaux de la pièce sont d’une très grande beauté. De temps à autre, Laurence Renn Penel joue avec la diffusion d’images filmées et entremêle le spectacle vivant et l’art audiovisuel. Sans abondance, avec parcimonie et de manière judicieuse, le mélange des genres, qui est très répandu en ce moment au théâtre, fonctionne parfaitement.Misterioso 119 est un spectacle que chacun peut ressentir et interpréter selon son ressenti. C’est puissant, doux, dérangeant, beau, intriguant... C’est beaucoup de choses à la fois, mais c’est surtout très réussi. Une pièce magnifique, brillemment interprétée ; une uvre qui fera parler d’Elle(s) !
Elles sont six. Six femmes, six destins au-delà de l’ordinaire dont les chemins vont se mêler, où des sentiments vont naître en un lieu où tout semble difficile et mortel. Une prison. Entrons dans le monde de ceux qui vivent à l’intérieur.Misterioso 119 est une belle histoire forte et touchante. C’est un de ces spectacles réussis tant par sa réalisation que par son interprétation. Un de ces spectacles qui laissent une forte impression une fois sorti du théâtre.
La scénographie est un véritable terrain de jeu pour les comédiennes qui s’en donnent à cur joie. Sorte de cage à écureuil sur plusieurs niveaux où jouent les enfants, s’agrippant aux barreaux, escaladant, se suspendant dans le vide... Cette uvre de ferraille représente la douche commune de la prison, les cellules, la cour, la salle de répétition lors des activités, les passerelles.... Cette création scénographique imposante est finement pensée et réalisée, permettant une aisance et une possibilité infinie de jeux pour les comédiennes.
Ces six dames magnifiques portent le texte de Koffi Kwahulé avec simplicité et douceur, a contrario de leur personnage, criminelle, violente et pour la majorité dérangée. Les personnages sont touchants et c’est avec naturel et sans honte ou faux semblant qu’elles viendront, chacune à leur tour, nous conter son histoire ; nous raconter "son crime". Elles sont toutes différentes, dans leur physique, dans leur manière de parler, de bouger, dans leur passé et leur histoire. C’est cela qui est très intéressant, voir ces femmes évoluer dans ce monde ; leur regard sur les hommes, sur l’amour, sur l’autre, sur la maternité, leurs rapports entre elles, leurs envies, désirs, rêves. Deux d’entre elles se détachent du groupe et l’évolution de leurs rapports devient ainsi la ligne de conduite du texte et de la pièce. Natacha Mircovich et Karelle Prugnaud sont formidables dans leur interprétation et dans leur jeu à deux. Un très beau duo qui offre de beaux moments de théâtre.
Un choix de mise en scène où la musique prend une place importante. Le spectacle s’ouvre sur un Ave Maria interprété a cappella par une voie de soprano douce et puissante à la fois. Dès les premiers instants, on est saisi et le reste de la pièce continuera de nous embarquer dans une histoire, dans des histoires, dans une aventure dont on souhaite ardemment connaitre le dénouement. Une fin magistrale avec une réflexion sur l’amour étonnante.
Visuellement, certains tableaux de la pièce sont d’une très grande beauté. De temps à autre, Laurence Renn Penel joue avec la diffusion d’images filmées et entremêle le spectacle vivant et l’art audiovisuel. Sans abondance, avec parcimonie et de manière judicieuse, le mélange des genres, qui est très répandu en ce moment au théâtre, fonctionne parfaitement.Misterioso 119 est un spectacle que chacun peut ressentir et interpréter selon son ressenti. C’est puissant, doux, dérangeant, beau, intriguant... C’est beaucoup de choses à la fois, mais c’est surtout très réussi. Une pièce magnifique, brillemment interprétée ; une uvre qui fera parler d’Elle(s) !
Cyriel Tardivel
13/06/2014
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien