Al-Zîr Salem
de W.Shakespeare, A.Farrag
Mise en scène de Ramzi Choukair
Avec William Mesguich, Fida Mohissen, Orianne Moretti
Unis par une irrépressible soif de vengeance, Zîr Salem, héros antique arabe, et Hamlet, se confrontent et se répondent dans leur quête de justice, jetant ainsi un pont entre Orient et Occident.
Unis par une irrépressible soif de vengeance, Zîr Salem, héros légendaire de l’antiquité arabe, et Hamlet, prince shakespearien, se confrontent et se répondent dans leur quête de justice. Ce récit théâtral et musical jette un pont entre Orient et Occident et invite, face aux injustices de notre monde actuel, à porter un regard critique sur la violence.
Note d'intention. Al-Zîr Sâlem dit : "Je veux Kulayb vivant..." Qui aurait entendu parler du roi Kulayb sans la folie du prince Sâlem ? Personne peut-être... ainsi, Kulayb est resté présent dans les esprits comme il l’est parmi nous ce soir. Sâlem nous racontera ses propres souffrances, ses méditations, il nous représentera son histoire.
Que dire de Hamlet ? Ce prince danois dont le père fut assassiné par son frère ? De retour de Wittenberg, où il faisait ses études, Hamlet trouve son oncle installé sur le trône et couché dans le lit de sa mère. le fantôme de son père lui apparaît alors, pour le pousser à la vengeance. Hamlet fuit cette action par des réflexions philosophiques qui nous révèlent le fond de sa pensée. Les moyens divergent, mais le résultat est le même dans les deux cas, et les conclusions sont aussi les mêmes pour les deux princes, elles se résument en un seul mot : le sang !
La pièce met les deux princes face à face, dans un non lieu et non temps absolus pour poser le problème de la vengeance. Elle reprend cette idée à travers leurs histoires simultanées, leurs ressemblances et leurs divergences. L’histoire de Zîr Sâlem est peut-être connue de vous, de même que celle d’Hamlet, et vous vous demandez pourquoi ce retour aujourd’hui à Hamlet et Sâlem ? Et pourquoi précisément ces deux-là ensemble ? L’idée du doute philosophique est bien au centre d’une civilisation, mais le doute d’Hamlet est-il réel ? Est-ce que nous continuons à y croire ? Devons-nous ici nous approprier ce même doute pour être moderne ? Je porte ce projet en moi depuis des années.
Edward Saïd disait : "Il n’y a pas un conflit d’idées entre l’occident et l’orient, Mais un conflit entre l’occident et l’image que se fait l’occidental de l’orient." En Occident, on découvre que notre image n’est pas celle qu’on pense. En tant qu’oriental résident en occident, je me suis souvent heurté à ces préjugés qui façonnaient mon image ; on me renvoyait une image de moi faite selon des critères d’occidentaux. C’est justement cette idée de heurt entre civilisations qui est à la base de mon projet, et c’est ce qui m’a poussé à choisir ces deux personnages.
À l’aube de l’année 2015, l’actualité nous invite, chaque jour, que ce soit consciemment ou non, à évoquer les thèmes de la vengeance et de la justice. comment promouvoir la paix lorsque tant d’injustices et souffrances nous entourent et nous écrasent ? comment parvenir à porter un regard critique sur la violence qui envahit de plus en plus notre quotidien ? comment développer une lecture des événements hostiles qui nous oppressent et qui transforment nos existences, malgré nous, en une lutte continue ?
Ramzi Choukair
Note d'intention. Al-Zîr Sâlem dit : "Je veux Kulayb vivant..." Qui aurait entendu parler du roi Kulayb sans la folie du prince Sâlem ? Personne peut-être... ainsi, Kulayb est resté présent dans les esprits comme il l’est parmi nous ce soir. Sâlem nous racontera ses propres souffrances, ses méditations, il nous représentera son histoire.
Que dire de Hamlet ? Ce prince danois dont le père fut assassiné par son frère ? De retour de Wittenberg, où il faisait ses études, Hamlet trouve son oncle installé sur le trône et couché dans le lit de sa mère. le fantôme de son père lui apparaît alors, pour le pousser à la vengeance. Hamlet fuit cette action par des réflexions philosophiques qui nous révèlent le fond de sa pensée. Les moyens divergent, mais le résultat est le même dans les deux cas, et les conclusions sont aussi les mêmes pour les deux princes, elles se résument en un seul mot : le sang !
La pièce met les deux princes face à face, dans un non lieu et non temps absolus pour poser le problème de la vengeance. Elle reprend cette idée à travers leurs histoires simultanées, leurs ressemblances et leurs divergences. L’histoire de Zîr Sâlem est peut-être connue de vous, de même que celle d’Hamlet, et vous vous demandez pourquoi ce retour aujourd’hui à Hamlet et Sâlem ? Et pourquoi précisément ces deux-là ensemble ? L’idée du doute philosophique est bien au centre d’une civilisation, mais le doute d’Hamlet est-il réel ? Est-ce que nous continuons à y croire ? Devons-nous ici nous approprier ce même doute pour être moderne ? Je porte ce projet en moi depuis des années.
Edward Saïd disait : "Il n’y a pas un conflit d’idées entre l’occident et l’orient, Mais un conflit entre l’occident et l’image que se fait l’occidental de l’orient." En Occident, on découvre que notre image n’est pas celle qu’on pense. En tant qu’oriental résident en occident, je me suis souvent heurté à ces préjugés qui façonnaient mon image ; on me renvoyait une image de moi faite selon des critères d’occidentaux. C’est justement cette idée de heurt entre civilisations qui est à la base de mon projet, et c’est ce qui m’a poussé à choisir ces deux personnages.
À l’aube de l’année 2015, l’actualité nous invite, chaque jour, que ce soit consciemment ou non, à évoquer les thèmes de la vengeance et de la justice. comment promouvoir la paix lorsque tant d’injustices et souffrances nous entourent et nous écrasent ? comment parvenir à porter un regard critique sur la violence qui envahit de plus en plus notre quotidien ? comment développer une lecture des événements hostiles qui nous oppressent et qui transforment nos existences, malgré nous, en une lutte continue ?
Ramzi Choukair
03/03/2015
PARIS
Lucernaire
Mise en scène de GÉrard Rauber
Ce spectacle musical, orchestré par le génial metteur en scène Gérard Rauber, réunit un quatuor de talents exceptionnels pour nous emporter dans un voyage époustouflant à travers l’univers de Jean-Sébastien Bach ou en rapport à son œuvre comme cet étonnant et pétillant « 12345 »...
L'avis de Yves-Alexandre Julien
Lucernaire
PARIS
"Come Bach" : Un quatuor virtuose qui réinvente les classiques
de Gérard RauberMise en scène de GÉrard Rauber
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PARIS
Théâtre Poche Montparnasse
Entre scandale et subtilité : les Diaboliques à la barre
de Christophe Barbier D'Après Jules Barbey D'Aurevilly
Mise en scène de Nicolas Briançon
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PARIS
A la galerie Hélène Aziza
La folle passion de Franz Liszt et Marie D’Agoult
de Pierre Bréant
Mise en scène de Philippe Mercier
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Mise en scène de Philippe Mercier